Frises de nus-encres publiées dans la revue « étoiles d’encre »

Frises de nus, encres sur papier de Marie-Lydie Joffre, publiées dans la revue « étoiles d’encre » 49-50 sur le thème « Sous le signe du MULTIPLE » aux éditions chèvrefeuille étoilée

Egalement publication dans la chronique « d’un art l’autre » du texte de Marie-Lydie Joffre Le trouble, photographies d’Aurélia Blanc

 

 

 

Encres de Marie-Lydie Joffre dans la revue étoiles d’encre

Publication de 2 encres de Marie-Lydie Joffre dans la revue étoiles d’encre n° 47-48 sur le thème du Féminin/masculin. Editions Chèvrefeuille étoilée
Zelkova du Japon. 2003. Dessin à l’encre de Chine et au calame sur le motif. Jardin des Plantes de Montpellier. 25 x 32,5 cm
Fusion. 1998. Encre de Chine et pastel. 14 x 19 cm

Panoramique de l’exposition de Marie-Lydie Joffre « Paysages infinis »

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Le toucher de la chair. PastelLithe 2001. Marbre de Sournia (66) Encre de Chine

Voici le panoramique de l’exposition « Paysages infinis » dans la galerie de la Maison pour Tous Georges Sand à Montpellier. Trois groupes d’œuvres sont exposées :
• pastels aux papillons crées dans les années 1980
• dessins d’arbres à l’encre de Chine et au calame sur le motif
• PastelLithes (pastel ou encre sur roche)

Pour naviguer dans la galerie 3 liens sont proposés ci-dessous
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Quick time pour Mac ou PC si le logiciel y est installé. Le pano tourne automatiquement. Cliquer sur les commandes au bas de l’image
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Dans les 2 panoramiques suivants, on navigue librement dans la galerie. A l’aide de la souris, actionner les flèches haut, bas, droite, gauche. Pour zoomer utiliser la molette de la souris

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© Jacques Joffre

 
 
 
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« Méditation » pastel d’Odilon Redon

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Quand le pastel est aussi bien approprié au dessin qu’à la peinture

« Méditation » pastel de Odilon Redon. Non daté, signature en bas à gauche. 46,5 x 55,5 cm. 
Collection privée. Source : The Athenaeum

Bouquet bondissant

A première vue, « Méditation », pastel d’Odilon Redon ressemble à une image pieuse, ensemencée de bleus qui mettent en valeur des couleurs de gourmandise à la Matisse. Essaimé, les bleus, déclinés en aplats à peine estompés ou carrément lissés de brillance, suspendus à de rêveuses hachures, de gros flocons saturés, laissent entrevoir la trame du support papier gris neutre ou blanc à l’origine, comme une respiration surgie des profondeurs, cette bonté de remontée aérée des fonds, spécifique à l’art du pastel. Au centre de la composition, un bouquet de fleurs champêtres, éclatant de l’énergie forte des pigments, semble vouloir quitter le vase qui le porte, posé sur une apparence de table. Vase ventru, dont le traitement aux balafres laquées, fait tourner la sous-couche de pastel noir au bleu émaillé. Du sucre d’orge à rayures circule en lames de feu dans les fleurs, papillonnant oiseaux de paradis qui échappent du vase en toutes directions tandis que des chatons d’avril montent aux yeux.

Autant le bouquet bouge, autant le personnage, hiératique, coincé à droite du dessin entre le liseré rigide du voile qui lui couvre la tête et une bande de couleur légère, parallèle à la bordure du support papier, (qui rappelle les ajouts de Degas pour agrandir une surface, bien qu’ici cette structure semble plutôt en rétrécir le champ) ressemble à une Sainte Femme, cloisonnée dans un vitrail, isolée dans ses pensées. Son profil est dessiné d’un trait, à la manière d’une synopie de fresque du Quattrocento ; le visage, légèrement poudré de pastel mauve qui se répand en auréoles ternes de-ci de-là, est recueilli. Personnage en méditation sur le passé, la briéveté et la finalité de la vie ? Nostalgie de la jeunesse solitaire de l’artiste dans la campagne de Peyrelebade ; douleur de la perte d’un enfant ?

Des traits vifs à main levée, affilés, comme tracés à la plume, de la même hardiesse que le contour du visage et de la même veine que l’approche des contours de la tête du personnage, de la panse du vase, forment le lacis nerveux du dessin premier, brindilles et tiges véloces à fleur du pastel qui les recouvre. Le dessin du voile, lui, n’est pas primesautier. La texture transparente semble capturer des boucles blondes, dentelles de fleurs inertes aux contours sépia. Est-ce la plume (ou du crayon) qui sur-impressionne l’aplat de poudre jaune ou vice-versa ? La partie du voile tombant sur les épaules participe de la clarté du manteau dont les fines hachures blanches ont à leur tour participé de la sous-couche du fond bleu qui, de la sorte, les moire. Le galon de finition se dote d’un relief de dorure ecclésiastique, poudre ensoleillée perlée sur un réseau de lignes comme façonnées à la plume. Sur l’omoplate, le voile prend un aspect damassé propice à fantasmagorie, cette inclinaison spécifique à l’esprit d’Odilon Redon, ici liant de l’oeuvre qui juxtapose l’immobilité à la dynamique, le précieux au champêtre, le spirituel au matériel. Dans la foulée des apparitions, un fantôme de fleur blanche semble chatouiller l’épaule du personnage comme un lien de rattachement. Si on y voit que du bleu dans ce pastel au premier abord, ne serait-ce pas l’expression directe d’un coup de blues de l’artiste ?

Pastel publié avec l’aimable autorisation de
Jean-Jacques Lechantdupain

Cet article est publié dans le Blog Pastel du site de la Tribu des Artistes

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Notes de Françoise Renaud, préliminaires à un de ses romans, Nu_Arbre, encre de Marie-Lydie Joffre

Une vie de rien. Une vie de fille puis de femme mariée — comme ça qu’elle se décrit —, en proie pourtant à une sensibilité extrême, peau quasi écorchée puisque le moindre contact ou la moindre lumière la bouleverse. Ça se voit à ses lèvres et à ses mains. Aussi dans ses yeux dont la membrane brille et tremble comme s’ils avaient de la fièvre, du coup les gens autour d’elle se demandent ce qu’elle a, si elle est malade ou quoi, cette ombre infiniment légère, néanmoins réelle, qui colore la sa joue un bref instant puis disparait. Cette fragilité. Cette chose qu’elle aurait en plus, elle en particulier — ou alors en moins, personne ne pourrait se prononcer là-dessus —, une sorte de contrôle qu’elle aurait perdu ou bien qu’elle n’aurait jamais eu sur ses émotions qui l’entraîne à frémir ou pâlir pour un rien, et même déjà quand elle était jeune.

Ses parents incriminaient son imagination qui travaillait sans répit, courait et flambait à propos de n’importe quoi. Et encore aujourd’hui, et c’est comme ça qu’elle est devenue capable de voir plus loin et plus profond dans le cœur des gens même si elle a parfois du mal à supporter ses visions.

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Lire la suite sur sur cette page :
notes de préparation pour L’Autre versant du monde

En savoir plus sur
Terrain fragile, le blog de Françoise Renaud, écrivain

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Exposition « Paysages infinis » pastels et encres de Marie-Lydie Joffre

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Prochainement

Exposition
Paysages Infinis
Pastels et encres de Marie-Lydie Joffre
du 7 au 24 juin 2011
Vernissage jeudi 9 juin à 18h
avec lectures en présence d’auteurs

Maison pour Tous Georges Sand
Les Aubes
25 Bis avenue Saint André de Novigens
34000 Montpellier

Accès
Tramway : ligne 2 (station Les Aubes)
Bus : 14 (arrêts Rimbaud ou Palombes)

Accueil et renseignements
du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 19h
Tél. 04 67 79 22 18

Accueil
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L’arbre découvert

Entretien avec Marie-Lydie Joffre par Valéry Meynadier publié dans le magazine en ligne Autour des auteurs n° 21, en janvier 2011 

Cliquez sur le texte pour agrandir

Fiche de l’écrivain Valéry Meynadier
Fiche de Françoise Renaud, écrivain et rédactrice en chef du magazine
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